Aux portes du fantastique

Ce qui n'était qu'une histoire , un bébé venant de naître ....

L'histoire le Lilya a évolué et est devenu un livre.

Le destin les a unis

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Le groupe mafieux des HADEMORT est né, il y a plus d'un siècle, sous le commandement de Sivert, l'arrière grand père de Basile. A l'époque les groupes lycanthropes de la région se dispute le territoire. Las, de ses batailles incessantes, Sivert tua de ses propres mains tous les chefs de clan, même son chef. Il intégra les autres clans au sien pour créer les bases de l'organisation actuelle. A chacun, il confia une tâche : sécurité, infiltration, financement... Il dirigea tout ce petit monde d'une main ferme mais avec sagesse.

Bien qu'il soient contre le métissage raciale, il remarqua que ceux ci étaient plus puissant et désireux de prouver leurs valeurs. Il décida d'arranger des unions entre ses enfants et les autres clans, afin d'augmenter son pouvoir. Il multiplia les reproductions et voilà le résultat : Basile. C'est le seul membre à avoir obtenu plus de trois souches sans avoir succombé à la folie. Moins porté sur la poursuite de l'oeuvre de son arrière grand père, il préféra prendre une autre voie, légaliser toutes ses activités et fortifier les liens entre les membres de son organisation.

Retour en arrière : C'est l'anniversaire de Basile. Nous fêtions ces cinq ans. Ce jour là on présenta à Basile dix prétendantes au titre de futur Mme Hademort. Il détestait déjà son destin et la pression qu'on mettait sur ses épaules. Pourtant malin, il joue le jeu. Il remarqua néanmoins Tyr était tout aussi dégoûtée par la tournure que prenait cette journée. Leur seconde rencontre eut lieu lors de la fête d'anniversaire de Tyr. Elle fêtait ses quinze ans. C'était une adolescente rebelle mais pas intelligente. Dès qu'elle l'aperçut, elle comprit les manigances de leur famille. Furieuse, elle le défia aussitôt dans sa colère. Ils terminèrent leur parcours du combattant au même moment. Ils étaient ex aequo. Un franc respect les lier désormais. Jusqu'ici Tyr avait battu tous ses prétendants. Elle découvrait enfin un homme athlétique, courageux et intelligent. Basile découvrait lui une fille combative, loin des potiches qu'on lui présentait habituellement.

Ils se retrouvèrent près un an plus tard. Les parents de Basile, mort quelques jours plus tôt, ont été enterré quelques heures plus tôt. Pourtant on ne parlait que de son arrivée au pouvoir. Il n'était entouré sue d'opportuniste et de lèche-botte en tout genre. Désireux de faire taire toutes ses langues, il annonça à la surprise générale son mariage avec Tyr. Cette union fût acclamé après un bref et profond silence. On les félicitait tout à tour et on parlait déjà de l'organisation du mariage qui aurait lieu dans deux semaines. Tyr s'enfuit 4 jours plus tard, sans que personne ne le remarque sinon Basile. Equipé d'un sac à dos et de vivres, il partit à sa recherche. Il la retrouva le lendemain. Hors d'elle, elle lui dit ses quatre vérités. Hilare, Basile la prie dans ses bras pour lui révéler ses intentions. Lors de leur pseudo-mariage, il ne comptait pas l'épouser mais profitez que tous soit là pour clarifier la situation. Il ferait de Tyr sa première femme et la reine de son harem. Pour l'équité, il prendre une femme de chaque espèce que comptait son groupe. Elles le représenteraient auprès de leurs congénères. Tyr n'était pas convaincu et continua à se débattre. Basile finit par prendre le dessus et l'embrassa. Un aperçu des jours à venir. D'abord réticente, elle finit par répondre à son baiser.

Basile et Tyr furent amant mais rapidement ils se lassèrent. La passion des premiers jours avaient fait place à une profonde amitié et à un franc respect. Dans la vie et dans les affaires, il avait confiance l'un en l'autre. 

1320 après JC, Kirit est l'un des derniers représentants des Anasazis. Transformé à l'aube de ses 22 ans , il fût longuement malmené par son maître vampire. Patiemment il étudia, observa et se fit respecter par tous. Peu après l'arrivée des européens sur le continent, il profita de l'atmosphère de mort qui régnait pour tuer son maître et prendre sa place. Avec ses troupes, ils tuèrent et massacrèrent aussi bien les autochtones que les européens. Un soir de lune rousse, les autochtones et les européens s'allièrent et enfermèrent Kirit et ses hommes. Aujourd'hui encore cette nuit est relaté aux pieds d'un feu de camp chez les sioux. Mais chez les européens, cette nuit est tombé dans l'oubli.

Un près midi d'Octobre 2023, l'historien Kyle Matthews, spécialiste des sioux tombent sur le journal d'un certain Louis-Philippe Hennepin. Depuis des années ils cherchent à comprendre la période de paix qui eut lieu entre 1675 et 1680. Ils soupçonnent la légende de la lune rousse d'y être liée sans plus de preuve. Grâce au journal de ce jeune matelot français, ils découvrent qu'un soir de lune rouge, des sioux et des hommes du camp sont partis lourdement chargés. Quand ils sont revenus, moins nombreux, trois jours durant ils ont fait la fête et ont signé un pacte de non agression. Bien que le journal soient en mauvais état, il parvient à situer le campement dans une région de 20 km de diamètre. Trois mois plus tard, il découvrait l'entrée du site et grâce à ses connaissances brisé le sceau d'emprisonnement. Celui ci devait être renforcé tous les 20 ans mais l'endroit étant tombé dans l'oubli cela faisait bien deux siècles qu'il n'avait pas été entretenu. Vingt minutes plus tard et à une centaine de pas de l'entrée, il se retrouve projeter au sol et sombre dans l’inconscience. Quand il reprend ses esprits, ils observent des centaines de silhouettes amaigris, des vampires, des lycanthropes, la légende de la lune rousse prend alors tout son sens.

Enfin libérés, Kirit et ses hommes partent en chasse dans ce nouveau monde.  

A l'époque où Lilya est née , ¼ des crimes sont tellement étrange qu'ils sont classés inexplicable dans les vingt jours et ½ des crimes surnaturels se soldent par l'arrestation d'innocents. Sur tous les crimes connus 2/3 sont d'origine surnaturelle alors qu'il y a 50 ans ils représentaient ¼ des crimes et passaient souvent inaperçus. Parmi les humains qui ont été confrontés à ces crimes, certains ont choisi de devenir des chasseurs, d'autres de s'instruire et d'informer. Et il y a ceux qui ont été sauvé ou aidé par ses êtres surnaturels. Une partie d'entre eux cohabitent pacifiquement avec eux. 1/3 des nouveaux chasseurs survivent moins de 4 mois. D'autres survivent plus longtemps en travaillant avec des chasseurs plus expérimenté ou en s'attaquant aux monstres les plus faible. Mais peu d'entre eux dépassent 10 ans dans le métier.

Face à la montée en puissance des carnages, certaines créatures ont fui, d'autres se sont rapprochés habillement des pouvoirs publics espérant trouvant une solution pacifique de cohabitation. D'autres encore se sont organisés pour limiter les bains de sang et protéger leur territoire. Pendant six mois, les crimes surnaturelles ont fortement diminué pour revenir en force et de façon plus horrible. La riposte s'est mis en marche. Les humains dans une chasse aux sorcières se sont armés de pieux, de cocktail Molotov et d'armes automatiques. Les villes ont flambé, les morts sont comptés par centaine mais au final se sont les humains les perdants. Les chasseurs de plus en plus nerveux par cette escalade de violence et de sang ont réagi. Les plus vieux d'entre eux quittent alors leur retraite et se font connaître dans les médias. Les pouvoirs publics et leurs nouveaux alliés y voient une opportunité. Intelligemment, ils dévoilent la réalité et officialise l'existence des monstres voire les légalise.

Ainsi au début de l'année 2020, le monde entier prend connaissance de l'existence des monstres mais aussi de la création d'une police compétente : les Shérifs S. Au niveau de la législation, après concertation entre les humains, les créatures et les chasseurs, un socle de base est adopté partout dans le monde puis un socle spécifique est crée par chaque pays. Certains pays, reconnaissent et nationalisent plus d'espèces que d'autres. La riposte est donc différentes selon les pays, c'est pourquoi une partie des shérifs S seront gradés.

Bien que 500 000 personnes se disent chasseurs, la réalité est tout autre. Ainsi pour officialiser au mieux et au plus vite, il faut avoir cinq ans de métier et la reconnaissance écrite de 5 autres chasseurs dans le même cas. Quand a ceux qui ne répondent pas à ses critères, ils peuvent devenir apprenti shérif S mais doivent travailler en collaboration avec un shérif S reconnu. Dans la hiérarchie, ils sont comme de simples policiers, ils sont au plus bas de l'échelle. Trois autre grades on était crées ainsi qu'une brigade spécialisée. Les brigades spécialisées ont une compétence locale, elles sont formées de policiers volontaires et de shérif S. Elle devrait être autonome d'ici 2 à 5 ans. Les shérifs gradés auront une obligation d'enseignement, ils devront partager leur savoir avec les brigades voire les universités au moins 60H par an. Ses trois grades permettre d'encadrer le recrutement et de vérifier leur réels compétences. Avant de leur donner plus de pouvoir qu'un commandant de la police criminelle, ils devront passer des tests psychologiques, physiques, visuels, de tirs et de connaissances législatifs. Les shérifs S ★ ont une autorité limité à un département, un comté, une région, un état, celui de leur habitation principal. S'ils déménagent à l'extérieur de leur juridiction, ils doivent faire une nouvelle demande et perdent leur ancienne. Les shérifs S ★★ ont une juridiction nationale. Ils gardent leur accréditation même s'ils déménagent tant qu'ils restent sur le pays. Les shérifs S ★★★ ont une autorité internationale. Ils ont prouvé leur équilibre mental, physique et qu'ils maîtrisent au minimum la législations des principaux pays mondiaux.

Suite à la participation de notre cher TamTam' au conours organisé par Toth-M sur facebook, Voii la petite histoire de notre personnage.

Un jour de l'an 2001, dans les hauteurs de Delphes, deux adolescents s'arrêtent pour observer les couleurs de l'aube sur le temple qu'ils quittent. Il n'y a plus aucune trace de la fête clandestine de cette nuit. Une fête qui restera graver à jamais dans leur mémoire.

Ce soir là, ils étaient à la recherche d'une bonne idée pour le week end. En route pour Delphes, ils ont croisé d'autres adolescents déguisés, en route pour le temple, et les ont suivis par curiosité. Amusés et excités par la perspective de cette soirée, ils ont mis les tuniques blanches trouvées à l'entrée. Pour mieux s'intégrer à la fête, ils ont joué leur rôle d'adorateurs des dieux antiques. Croyant à un simple concours de beauté, Caliope usa de ses charmes pour être désigner déesse de la soirée. On l'emmena avec Phebus devant la prétresse de la soirée et on les maria. Puis installés sur des trones, on servit un divin festin. Caliope et Andreas n'avait rien mangé d'aussi bon et ne s'était jamais autant amusé. Il est tard quand ils quittent la soirée. C'est pourquoi ils observent le temple à l'aube.

Sortant de nulle part, Andreas apparait à une centaine de mètre d'eux. Un certain malaise se fait. Il avance vers eux et fait un baise main à Caliope. Une seconde plus tard, elle est dans ses bras à mi chemin du temple où un lit à baldaquin blanc apparaît soudainement. D'abord surpris, Andreas met plusieurs secondes à comprendre que sa soeur jumelle a été enlevé. Ils sont déjà au temple quand il s'élance vers eux. Toujours surprise, elle réalise ce qui se passe, quand elle se retrouve allongée sur le lit. Tendrement, Phebus s'allonge à côté d'elle, la complimente et commence à la déshabiller. Elle commence à se débattre. Amusé, Phebus redouble en caresse et prend sa réaction comme une tactique pour pimenter leur ébat. Pourtant après plusieurs coup, il change très vite d'avis. Mécontent, il la ligote d'un claquement de doigts, se déhabille et la chevauche. Alors qu'il est sur le point de la pénétrer, un caillou s'abat sur sa tête. Furieux il se lève et se drappe de sa tenue divine. En quelques mots et une fraction de seconde, la vie de Caliope et d'Andreas basculent. Maudits, ils ne font plus qu'un. Phebus disparaît ainsi que le lit. Des jours durant, Caliope pleure alors qu'Andreas bout de colère. Mais ils ne se repprochent rien et restent uni. Reprenant leurs vies en main, ils décident de se battre pour survivre et se venger. Après de nombreuses réflexions et recherches, ils comprennent que les dieux antiques existent et que cette nuit ils sont joué avec le feu. Traquant les adorateurs de Phebus ou devrait on dire d'Apollon, ils reparochent de lui. Chaque jour ils devinrent plus expérimenté, plus intransigeant, plus coriace. Ils sont devenus un guerrier mais tout ela est une autre histoire. 

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Chaque nuit jusqu'au jour fatidique, il se glisse à coté de moi et goûte ma fleur. Chaque nuit son désir grandit et moi je dépéris un peu plus. La veille de la cérémonie, il me met entre ses cuisses et guide ma tête vers son bâton. Malgré mon dégoût j’obéis. Je monte et descends le long de son bâton. Le réaction ne se fait pas attendre, il durcit. Je continus. De temps en temps, il prend ma tête et me guide en variant le rythme. 5 minutes plus tard, il jouit dans ma bouche endolorie. N'osant recraché, je détourne la tête et avale. Il est réjouit. Il prend mon menton en m'embrasse. Je résiste. Mes sens en alerte, je me sens en danger. Je finis par céder et lui réponds. Le danger est écarté. Il retourne à ses occupations tandis que je m'endors l'esprit agité, des larmes coulant le long de mes joues. Triste constat, je suis née pour souffrir : le rejet, l'irrespect, le trafic, et maintenant ça...

Le lendemain, c'est l'effervescence. Observant les préparatifs, je comprends que nous aurons des invités. Mon sang se glace un peu plus. Au coucher du soleil les préparatifs sont terminés. Dans la grande salle, des poufs et un lit en fer forgé. Le lit est magnifique mais le voir ici ne me rassure pas du tout. Dans la salle un savant mélange de modernité et d'antiquité. Je suis tristement impressionné. Kirit s'habitue un peu trop vite à notre époque. Ma peur est palpable. Les gardes qu'ils soient vampires ou garou, ont du mal à se maîtriser. Je rejoins Sélène dans ma chambre. Plusieurs paquets sont posés sur le lit. Alors que je m'avance pour découvrir ce qu'ils contiennent, Sélène s'interpose et me pousse vers le bain. Elle a gagné un peu trop de pouvoir et d'autorité, je ferais mieux de m'en méfier. Comme à mon arrivée, elle me nettoie, m’essuie, m'enduit de crème, me coiffe et me maquille. Elle sort trois paquets de la commode et me laisse choisir.

Choix 1 : Bustier + culotte fendue + porte jarretelle couleur bleu nuit

Choix 2 : Soutien gorge push up et tanga couleur rouge sang

Choix 3 : Nuisette blanche transparente se fermant sur le devant par un nœud et string assorti La réflexion n'est pas longue. Vampires, garous et humains se côtoient gaiement. Je porterai la nuisette mais aucun string. De l'autre côté les invités font la fête. J'entends les musique et les cris de délire. L'envie de fondre en larme pointe son nez. J'inspire profondément et tente de me calmer. Doucement je m'habille. Quand je suis prête, Sélène me précéde et annonce mon arrivée. Tous les regards se rivent sur moi. Dans la grande salle, les vampires se nourrissent des danseuses, les garous s'affrontent et les humains batifolent. Kirit me rejoint rapidement. Une minute plus tard, je me retrouve sur le lit.

• Bienvenue chers amis. Ce soir nous allons célébrer la vie et la mort. Voici ma femme, la très belle et innocente Lilya. Mais avant, réglons un petit problème.

  Il claque des doigts et dans la seconde des têtes volent accompagnés hurlements de douleur et d'agonie.

C'est ce moment que choisit Basile pour attaquer. Dans les deux camps les morts s'accumulent. Dix minutes plus tard, quelqu'un me tire vers la sortie. Deux secondes plus tard, je suis propulsée vers les corps sans vie. Basile est au sol.

Kirit : Le connais tu ?

Lilya : oui

Kirit : Est ce un prétendent ?

Lilya : Oui

Basile ne comprend pas notre conversation mais il sait que sa vie dépend de mes réponses.

Il claque les doigts et aussitôt Basile est emprisonné. Il se retrouve enchaîner au pied du lit. Kirit me soulève et me jette sur le lit. Il découvre alors je ne porte rien sous la nuisette. Sa réaction ne se fait pas attendre. Tout comme il m'a marqué, il marque Basile. Puis il mord son poignée et donne de son sang à Basile puis à moi. Il ne nous laisse aucun choix. Kirit me rejoins et se fait plus entreprenant. Cette fois il ne s'embarrasse pas de préliminaire. Il m'attache au lit laissant ses mains libres de me découvrir sous toutes les coutures. Il ne goûte plus mais dévore ma bouche, mordille ma poitrine tout en se frottant à mon entrejambe. Lasse de jouer, il me détache et m'empale sur son bâton. De douleur, je rejette ma tête vers l'arrière et me retiens de crier. A chaque coup de rein, il va plus loin et atteins mon col. Il accélère puis jouis. Il recommence dans une autre position et jouis cinq autres fois dans des positions de plus en plus acrobatique. Après avoir fini, je m'effondre sur le lit et laisse les larmes coulées. Il se dirige vers Basile, se met à côté de lui et lui dit bien fort pour que tous l'entendent : elle est mienne. Le lendemain, il est libre de partir. Tacitement ils ont conclu un accord et définit leur territoire.

Trois mois plus tard, Kirit m’envoie porter une missive à Basile à l'adresse qu'il nous a laissé. Je sens qu'on me suit mais je ne parviens pas à le situer et à m'enfuir. A l'adresse, je trouve une magnifique demeure au cœur d'une région boisée. J'y trouve Tyr et discute un peu avec elle. Elle sait que quelque chose s'est produit mais comme Basile je préfère ne rien dire. En attendant son retour, je me ballade sur la propriété. Je trouve un coin calme, m'allonge et regarde les nuages. Je finis par m'endormir.Je suis réveillée en sentant des dizaines de baisers. Je soupire de plaisir, je me crois encore dans mon rêve. Puis je sens qu'on me déshabille et me réveille. Il me faut quelques secondes pour me rappeler où je suis. Basile se fais plus entreprenant. Je tente de le repousser gentillement. En dernière tentative, je lui rappelle à qui j'appartiens.

Basile : Vraiment. Alors tu n'es pas venu pour être avec moi. Et dire que j'étais prêt à élever ton enfant.

Je suis en état de choc

Lilya (timidement) : Quel enfant.

Son regard est sans équivoque. Je palis et pleure. Il me réconforte et propose de m'enfuir avec lui. Il est prêt à renoncer à son héritage pour fuir avec moi. Ca me fais plaisir, et il le ressent. Il m'embrasse et je m'abandonne à lui. Consumée par le besoin d'oublier notre maître et notre besoin d'amour. Nous fautons. Dans les soupirs de plaisir, le sexe se fit plus brutal, exigeant voire désespéré. Kirit n'a pas besoin du rapport de son espion pour apprendre notre trahison. Nous jouissons pour la troisième fois quand je me retrouve soudainement dans d'autres bras qui me serrent. Ils me serrent tellement que l'air me manque. Je suis sur le point de perdre connaissance, quand un coup de feu retentit. J'ai juste le temps d'apercevoir Greg un fusil à lunette à la main, avant de crier de douleur. En moi deux pouvoirs se disputent un pouvoir glacial et un pouvoir chaleureux. Il semblerait que ce n'était pas un garde qui me suivait mais Greg qui me surveillait. Rongé par la culpabilité, il nous a épié. Il a assisté aux différents combats et à mon viol. Il a guetté le meilleur moment pour me délivrer. La mort étant préférable à la servitude et l'esclavage sexuel. La guerre qui fait rage en moi cesse, le pouvoir chaud s'éteint le dernier. Alertée par nos cris, Tyr accoure et nous trouve affalés sur le sol. En pleure, elle me secoue. Nue, je constate que je suis toujours en vie. Je me tourne vers Basile et tente de le réveiller sans succès. Tyr finit par confirmer mes craintes. Je pleure et me recroqueville mais Tyr n'est pas de cet avis. Elle me gifle et exige des explications. Je lui dois la vérité et lui explique. Elle comprend alors le pourquoi et le comment. D'un commun accord, on les enterre sans avertir les autorités. Je laisse à Tyr d'orner sa sépulture. Elle me donne quelques vêtements et suffisamment d'argent pour rentrer. Elle me fais ses adieux et me prie de ne plus revenir. Je comprends.

Je marche des heures durant et téléphone dans la première ville où j'arrive. J'appelle mon seul ami, Shawn. Incapable de faire une phrase cohérente je lui indique où je suis. Trente six heures plus tard, il est devant moi. Il pose un doigt sur ma bouche pour m'intimer le silence. Comme un grand frère il me prend en charge. Il me ramène en France et m'installe chez lui. Un mois durant il prend soin de moi, il me nourris, me fournit des habits et me couche sans que je réagisse ou ne le remercie. Un soir je me réveille et le rejoins dans son lit, prête à lui offrir mon corps. Gentillement il me repousse. Il me cale dans ses bras et embrasse mes tempes. Il prend le temps de me parler, de se livrer à moi. C'est une déclaration d'amour en soi. Grâce à lui, je réapprends à vivre et à sourire à la vie. Bien que j’accepte encore d’exécuter des missions, j'ai tourné la page. Six mois plus tard nous sommes mariés et observons l'autre côté de la rue. Dans une heure se sera l'ouverture de mon restaurant et c'est déjà la queue dehors. Heureuse, je savoure la vie dans les bras de mon mari et en caressant mon ventre arrondie.

Durant les mois qui suivirent, je me suis plongée dans le travail enchaînant mission sur mission. Six mois plus tard je suis au Nevada enquêtant sur des disparitions. Sur place, je trouve deux autre shérif S : Un deux étoiles et un trois étoiles. Regroupant nos informations, nous constatons que les disparitions se concentrent dans un secteur dont l'épicentre se situe près d'une ancienne rivière. Nous décidons d'aller enquêter sur le terrain. Après plusieurs heures de recherche, nous découvrons un groupement d'individus. Seul point d'activité à des kilomètres on décide d'observer. Un quart d'heure plus tard, nous remarquons des femmes enchaînées. Les hommes brûlent sur des bûchers des corps inertes. Nous nous déplaçons vers d'autres points de vue et découvrons des vampires, des garous et un garde manger humain. Nous les étudions et constatons qu'ils sont puissants et rapides. Nous décidons de rentrer et prenons bien garde au vent. Fatigué nous repoussons notre réunion de quelques heures. Incapable de dormir j'évalue nos chances. Une attaque frontale est c'est la mort assurée. Le plus simple c'est d'opérer en deux raids, le premier pour libérer les otages, le second pour s'attaquer à cette nouvelle menace. Le lendemain au briefing nous terminons de mettre au point la stratégie. Comme moi ils pensent qu'en libérant les otages, nous aurons plus de chance de les maîtriser. Notre seul sujet d'inquiétude est la participation de la brigade spéciale locale dont on ne dit aucun bien. Nous insistons lourdement avec eux sur la nécessité de respecter les ordres et le timing. On radote encore et encore le plan. Le moment J venu, entièrement armés nous nous dirigeons vers nos postes respectifs. Malheureusement la brigade a déserté son poste et va déjà contre nos ordres nous menant à une mort certaine. Je fuis aussitôt, pour mes confrères il faudra qu'il voit les premières têtes volées. Une minute plus tard il ne reste que mon collègue et moi. Sentant le danger se rapprocher, j'essaye désespérément d’accélérer . Je suis vraiment à bout de force, je me retourne et voit une ombre foncé sur nous. Inconsciemment je fais demi tour, pousse Greg, mon collègue qui dévale la pente et attend l'inéluctable. Après une minute qui me semble interminable, j'ouvre les yeux. L'ennemi me regarde, me met sur son épaule et me ramène dans leur antre. Je sens jusque dans mes os qu'ils sont puissants. En écoutant les conversations je comprends plusieurs mots, leur langue ressemble au sioux. Grâce à Anshu un shérif S ★★★ je suis capable de comprendre à peu près tout. De son côté Greg assiste à mon enlèvement. Ne pouvant faire plus il redescend et prévient les autorités les plus proche. Il essaye de monter une équipe plus offensive sans succès. De son côté, Basile nouvellement installé au Nevada, apprend la nouvelle. Tout en vacant à ses occupations, ils montent une équipe. Officiellement c'est pour défendre son territoire et part la même occasion me récupérer.

L'antre ennemi est une sorte d'immense grotte aménagée. Les peintures sont magnifiques et semblent remonter à très longtemps. Dans un coin quelques disparues, elles sont presque mortes. Leurs visages sont pâles et leurs corps amaigris. Dans un autre coin, ce qui ressemble à une cuisine. J'aperçois des galeries qui vont plus loin dans la falaise. De nombreux flambeaux sont allumés sans pour autant qu'on étouffe sous les émissions de carbone. On s'arrête enfin. On me fait place et me pousse vers l'avant. Je suppose, non je suis sûre qu'il s'agit du maître vampire. Il dit quelques mots à ses gardes qui nous laissent seuls. L'espace d'une seconde ma peur est montée en flèche, ce qui me trahit.

• Tu comprends notre langue, c'est très intéressant. Sais-tu la parler ?

• Pas vraiment.

Il sourit.

• Sans importance. Ce qui est plus intéressant c'est ta beauté, ton esprit combatif mais surtout ta douce virginité.

C'est un choc. Comment peut il le savoir ?

• Dans une semaine sera célébré notre mariage.

Il interpelle une esclave et la fais entrer à mon service. Elle m'emmène plus loin dans une galerie inondée. En anglais, elle m'invite à me baigner et à porter les habits qu'elle tient. Je reste perplexe car dans ses mains, ça ne ressemble à rien de très rassurant. Entrant dans l'eau avec moi, elle me savonne, me rince. Elle va jusqu'à m'essuyer. Elle enduit mon corps de crème, me coiffe et m'aide à enfiler ma nouvelle tenue. Elle me guide dans une autre galerie où se trouve quelques meubles très rustique et une couche à même le sol. Quelques minutes plus tard elle m'apporte mon repas. Cela ressemble à une affreuse bouillie que je goutte du bout des doigts. C'est affreusement dégueulasse. Je comprends pourquoi les esclaves sont dans cet état. Elle me ramène ensuite dans la pièce principale. Ma tenue est très inconfortable, non seulement elle laisse passer les courants d'air mais elle ne cache quasiment rien. Elle annonce mon arrivée et tous les regards se braquent sur moi. Stoïque je garde la tête haute et rejoins le maître vampire. Au passage je remarque les gestes lubriques des hommes voire même ceux de certaines femmes. J'ai aussi l'impression persistante qu'il y a moins de monde. Je suis présentée officiellement comme sa promise. Il fixe notamment la date de la cérémonie sans donner plus de détail. Il prend ensuite ma main, et me ramène dans la chambre où j'étais. Il m'allonge sur la couche et se tient à côté de moi.

• Comment t'appelles tu ?

• Lilya.

• C'est très chantant. Sais tu qui je suis ?

• Un très vieux maître vampire.

Il sourit.

• Je m'appelle Kirit mais appelle moi Cante.

Pendant notre discussion, j'évite son regard mais lorsque sa main se pose près de mon entrejambe, je me cambre et nos regards se croisent. Je me débats sans succès. Je ne peux l'empêcher d'aller plus loin et de goûter à ma fleur. Quinze minutes plus tard, il trouve un endroit sensible et me fais gémir. Avec la jouissance, des larmes de honte coulent. Honteuse je ne remarque pas tout de suite qu'en moi quelque chose a changé. Libérée de son emprise , je me retourne et lui tourne le dos.

Quelques minutes plus tard, calmée je constate qu'il a posé la première marque, celle de l'esprit. Les deux autres marques sont celle du sang et du pouvoir. Un vampire peut se lier à autant de personne qu'il veuille mais il ne doit pas oublier que leurs vies sont liées à la vie à la mort. Les pleurs reprennent et redoublent. Quand je me réveille, il est toujours à côté de moi. Il me sourit et m'aide à me relever. Il hèle Sélène l'esclave a mon service, qui me coiffe et m'apporte la même mixture que la veille. Gentiment je refuse et lui propose. Elle le mange aussitôt. En discutant avec elle j'apprends que c'est une enfant du pays. Elle s'est retrouvé au poste de servante au lieu de garde manger car comme moi elle comprend et parle un peu leur langue. Plus tard, Kirit vient me chercher pour une promenade. Je suis surprise quand nous sortons dehors à la lumière du soleil. Il est encore plus vieux et puissant que je croyais. Il m'apprend un peu sa langue et moi la mienne. Ayant remarqué que depuis mon arrivée, je n'ai rien mangé, il souhaite en savoir plus. Je lui propose de me procurer quelques ingrédients et de préparer un repas plus actuel. Escortée, je me les procure par le vol. M'adaptant au cuisine, je prépare une grosse quantité de chili con carne et une salade de fruit. Les effluves atteignent la grande salle et agitent les esclaves. Je me sers une bonne portion et demande à Sélène d'en servir aux esclaves. Certains gardes en demandent par curiosité et semblent fortement apprécier. Avec ma gamelle, je rejoins mon maître, et mange lentement. Je savoure chaque bouchée. Kirit apprécie et découvre les plaisirs gastronomiques d'aujourd'hui. Il ordonne à Sélène, de choisir des esclaves qui s'occuperont dorénavant des cuisines. Je termine mon repas avec ma salade de fruits.

Quand j’atteins la sortie, le soleil est haut dans le ciel. Je m'assois, respire et savoure la caresse du soleil sur mon visage. Plus détendue, mon esprit revient sur les dernières nouvelles. Je n'arrive toujours pas à croire qu'ils aient essayé de me tuer. La colère gronde. En une heure je regagne les lieux du crime. Il ne reste que des débris. Heureusement ma voiture n'a subi aucun dégât. Je vérifie qu'elle n'a pas été piégé avant d'ouvrir le coffre. Grâce à mon sang et à une formule magique apprise lors de mes voyages, j'invoque tout mon attirail. Il se compose de vêtements de rechange, de ma plaque de shérif S, de trois rations de survie, d'un téléphone satellite, un kit de premier secours et des armes et munitions. De faibles constitutions, je n'utilise que des armes légères à faible recul. Dans la profession on sait qu'il ne faut pas compter sur moi pour les attaques musclées. Je passe quelques coups de fil, dégote une carte de la région. Rapidement je définit la zone la plus probable où ces lâches se cachent et me mets en route. Arrivée peu de temps avant le coucher du soleil, je cherche un endroit à l'abri des regards et cache ma voiture. Du haut de plusieurs arbres j'étudie le terrain et les alentours. Il y a une dizaine de ruines dans le coin qui sont toutes occupées. J'observe longuement les ruines de ce moulin où mes ennemis se disputent violemment. Les autres ruines sont occupées par des combattants voire des mercenaires garous. Ils s'entraînent en ce moment sous diverses formes. Profitant du temps qu'il me reste, je peaufine ma stratégie, regagne ma voiture et consulte mon téléphone. Le mandat d'arrêt est bien arrivé. Je fais une pause, me restaure et me repose. Vers minuit je prends mes armes et le plus de munitions possibles. Je prends aussi mes deux lames, qui sont mes armes de secours. Dans un coin je guette attendant que tous soient endormis. Quand j'entre enfin dans la ruine, le feu est quasiment éteints. Je me place dans un recoin qui me permettrait de fuir en cas de danger. Puis je prends des cailloux et les lance sur les bandits. Au bout d'un moment l'un d'eux se réveille et finit par comprendre ce qui se passe. Sans la moindre délicatesse, il réveille les autres alors que mon Glock 18 est rivé sur lui.

Lilya : Au nom de la loi je vous arrête. Mort ou Vif, c'est comme vous voulez.

Ils tentent de prendre leurs armes.

Lilya : je vous le déconseille. Jetez vos armes vers moi.

Mon père : Comptes tu nous tirer dessus ?

Rapide il dégaine et me touche. Grâce à mon esquive, ce n'est qu'une autre égratignure. Tout en finesse et agilité, j'esquive et riposte. En moins d'un quart d'heure j'ai tué toute ma famille. Les pièges aux alentours se sont déclenchés, il y a bien cinq minutes. Je recharge mes armes et cherche une meilleure position de tir. Les premiers mercenaires arrivent. Quand certains tirent, d'autres se jettent sur moi. Pour ma survie, j'appuie encore et encore sur la gâchette. A cours de munitions , je sors mes deux lames et me jette dans le combat. Près de deux heures plus tard, il y a des tas de cadavres autour de moi. Mon cœur et ma tête sont vide. Mon corps est couvert de bleus, d’égratignures. J'ai pris une balle dans l'épaule gauche et porte une méchante coupure sur le côté. Lentement, presque en me traînant, je sors et retrouve ma voiture. Basile et Tyr sont devant moi. Automatiquement, je lève mon arme et les menace. En geste de paix, il lève leurs bras. Devant mon regard vide de sentiment, Tyr le convaincs de repartir. Je m'assois sur mon capot et m'allonge. Je regarde la lune et me repose. Dix minutes plus tard, j'appelle les autorités et leur donne des indications pour trouver la scène de crime. Quand celle ci arrive, je leur fais mon rapport.

Je retourne ensuite vers ce qui était ma maison cherchant ce que je pourrais sauver. Vingt minutes plus tard, une voiture arrive. Je la reconnais. C'est une DS4 noire. Deux minutes plus tard, son propriétaire est derrière moi avec un bon chocolat chaud. Le café ça sent bon mais je n'en supporte pas le goût. Dix minutes plus tard, Shawn me propose des vêtements propres et une douche chaude. Quand je le retrouve, un bon petit déjeuner nous attend. Du bacon, des fruits frais, des crêpes et du lait chaud. Shawn est le shérif S ★ du coin. J'ai travaillé deux fois avec lui. Je crois que je peux le considérer comme un ami. Les larmes finissent par couler. Prompt à me réconforter, il me prend dans ses bras et me berce. Je finis par m'endormir dans ses bras et me réveille dans un lit douillé. Je me sens plus légère mais le poids de mes péchés lui sera toujours là. En trois ans, j'ai évité de tuer mais en une seule nuit j'ai tué toute ma famille et une trentaine de garous. Ma montre est brisée, je descends et recherche une horloge. C'est bientôt l'heure du déjeuner. La note sur ma porte m'indique qu'il sera de retour dans un peu plus d'une heure et demi. Je décide de préparer le repas. Quand Shawn arrive la table et le repas est prêt. Il me propose de rester quelques jours mais je préfère me plonger dans le travail pour oublier les dernières 24H.