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Aux portes du fantastique
22 avril 2015

Lilya - Partie n°3

Quand j’atteins la sortie, le soleil est haut dans le ciel. Je m'assois, respire et savoure la caresse du soleil sur mon visage. Plus détendue, mon esprit revient sur les dernières nouvelles. Je n'arrive toujours pas à croire qu'ils aient essayé de me tuer. La colère gronde. En une heure je regagne les lieux du crime. Il ne reste que des débris. Heureusement ma voiture n'a subi aucun dégât. Je vérifie qu'elle n'a pas été piégé avant d'ouvrir le coffre. Grâce à mon sang et à une formule magique apprise lors de mes voyages, j'invoque tout mon attirail. Il se compose de vêtements de rechange, de ma plaque de shérif S, de trois rations de survie, d'un téléphone satellite, un kit de premier secours et des armes et munitions. De faibles constitutions, je n'utilise que des armes légères à faible recul. Dans la profession on sait qu'il ne faut pas compter sur moi pour les attaques musclées. Je passe quelques coups de fil, dégote une carte de la région. Rapidement je définit la zone la plus probable où ces lâches se cachent et me mets en route. Arrivée peu de temps avant le coucher du soleil, je cherche un endroit à l'abri des regards et cache ma voiture. Du haut de plusieurs arbres j'étudie le terrain et les alentours. Il y a une dizaine de ruines dans le coin qui sont toutes occupées. J'observe longuement les ruines de ce moulin où mes ennemis se disputent violemment. Les autres ruines sont occupées par des combattants voire des mercenaires garous. Ils s'entraînent en ce moment sous diverses formes. Profitant du temps qu'il me reste, je peaufine ma stratégie, regagne ma voiture et consulte mon téléphone. Le mandat d'arrêt est bien arrivé. Je fais une pause, me restaure et me repose. Vers minuit je prends mes armes et le plus de munitions possibles. Je prends aussi mes deux lames, qui sont mes armes de secours. Dans un coin je guette attendant que tous soient endormis. Quand j'entre enfin dans la ruine, le feu est quasiment éteints. Je me place dans un recoin qui me permettrait de fuir en cas de danger. Puis je prends des cailloux et les lance sur les bandits. Au bout d'un moment l'un d'eux se réveille et finit par comprendre ce qui se passe. Sans la moindre délicatesse, il réveille les autres alors que mon Glock 18 est rivé sur lui.

Lilya : Au nom de la loi je vous arrête. Mort ou Vif, c'est comme vous voulez.

Ils tentent de prendre leurs armes.

Lilya : je vous le déconseille. Jetez vos armes vers moi.

Mon père : Comptes tu nous tirer dessus ?

Rapide il dégaine et me touche. Grâce à mon esquive, ce n'est qu'une autre égratignure. Tout en finesse et agilité, j'esquive et riposte. En moins d'un quart d'heure j'ai tué toute ma famille. Les pièges aux alentours se sont déclenchés, il y a bien cinq minutes. Je recharge mes armes et cherche une meilleure position de tir. Les premiers mercenaires arrivent. Quand certains tirent, d'autres se jettent sur moi. Pour ma survie, j'appuie encore et encore sur la gâchette. A cours de munitions , je sors mes deux lames et me jette dans le combat. Près de deux heures plus tard, il y a des tas de cadavres autour de moi. Mon cœur et ma tête sont vide. Mon corps est couvert de bleus, d’égratignures. J'ai pris une balle dans l'épaule gauche et porte une méchante coupure sur le côté. Lentement, presque en me traînant, je sors et retrouve ma voiture. Basile et Tyr sont devant moi. Automatiquement, je lève mon arme et les menace. En geste de paix, il lève leurs bras. Devant mon regard vide de sentiment, Tyr le convaincs de repartir. Je m'assois sur mon capot et m'allonge. Je regarde la lune et me repose. Dix minutes plus tard, j'appelle les autorités et leur donne des indications pour trouver la scène de crime. Quand celle ci arrive, je leur fais mon rapport.

 

Je retourne ensuite vers ce qui était ma maison cherchant ce que je pourrais sauver. Vingt minutes plus tard, une voiture arrive. Je la reconnais. C'est une DS4 noire. Deux minutes plus tard, son propriétaire est derrière moi avec un bon chocolat chaud. Le café ça sent bon mais je n'en supporte pas le goût. Dix minutes plus tard, Shawn me propose des vêtements propres et une douche chaude. Quand je le retrouve, un bon petit déjeuner nous attend. Du bacon, des fruits frais, des crêpes et du lait chaud. Shawn est le shérif S ★ du coin. J'ai travaillé deux fois avec lui. Je crois que je peux le considérer comme un ami. Les larmes finissent par couler. Prompt à me réconforter, il me prend dans ses bras et me berce. Je finis par m'endormir dans ses bras et me réveille dans un lit douillé. Je me sens plus légère mais le poids de mes péchés lui sera toujours là. En trois ans, j'ai évité de tuer mais en une seule nuit j'ai tué toute ma famille et une trentaine de garous. Ma montre est brisée, je descends et recherche une horloge. C'est bientôt l'heure du déjeuner. La note sur ma porte m'indique qu'il sera de retour dans un peu plus d'une heure et demi. Je décide de préparer le repas. Quand Shawn arrive la table et le repas est prêt. Il me propose de rester quelques jours mais je préfère me plonger dans le travail pour oublier les dernières 24H.

 

 

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