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Aux portes du fantastique
26 avril 2015

Lilya -Partie 5/5

Chaque nuit jusqu'au jour fatidique, il se glisse à coté de moi et goûte ma fleur. Chaque nuit son désir grandit et moi je dépéris un peu plus. La veille de la cérémonie, il me met entre ses cuisses et guide ma tête vers son bâton. Malgré mon dégoût j’obéis. Je monte et descends le long de son bâton. Le réaction ne se fait pas attendre, il durcit. Je continus. De temps en temps, il prend ma tête et me guide en variant le rythme. 5 minutes plus tard, il jouit dans ma bouche endolorie. N'osant recraché, je détourne la tête et avale. Il est réjouit. Il prend mon menton en m'embrasse. Je résiste. Mes sens en alerte, je me sens en danger. Je finis par céder et lui réponds. Le danger est écarté. Il retourne à ses occupations tandis que je m'endors l'esprit agité, des larmes coulant le long de mes joues. Triste constat, je suis née pour souffrir : le rejet, l'irrespect, le trafic, et maintenant ça...

 

Le lendemain, c'est l'effervescence. Observant les préparatifs, je comprends que nous aurons des invités. Mon sang se glace un peu plus. Au coucher du soleil les préparatifs sont terminés. Dans la grande salle, des poufs et un lit en fer forgé. Le lit est magnifique mais le voir ici ne me rassure pas du tout. Dans la salle un savant mélange de modernité et d'antiquité. Je suis tristement impressionné. Kirit s'habitue un peu trop vite à notre époque. Ma peur est palpable. Les gardes qu'ils soient vampires ou garou, ont du mal à se maîtriser. Je rejoins Sélène dans ma chambre. Plusieurs paquets sont posés sur le lit. Alors que je m'avance pour découvrir ce qu'ils contiennent, Sélène s'interpose et me pousse vers le bain. Elle a gagné un peu trop de pouvoir et d'autorité, je ferais mieux de m'en méfier. Comme à mon arrivée, elle me nettoie, m’essuie, m'enduit de crème, me coiffe et me maquille. Elle sort trois paquets de la commode et me laisse choisir.

Choix 1 : Bustier + culotte fendue + porte jarretelle couleur bleu nuit

Choix 2 : Soutien gorge push up et tanga couleur rouge sang

Choix 3 : Nuisette blanche transparente se fermant sur le devant par un nœud et string assorti La réflexion n'est pas longue. Vampires, garous et humains se côtoient gaiement. Je porterai la nuisette mais aucun string. De l'autre côté les invités font la fête. J'entends les musique et les cris de délire. L'envie de fondre en larme pointe son nez. J'inspire profondément et tente de me calmer. Doucement je m'habille. Quand je suis prête, Sélène me précéde et annonce mon arrivée. Tous les regards se rivent sur moi. Dans la grande salle, les vampires se nourrissent des danseuses, les garous s'affrontent et les humains batifolent. Kirit me rejoint rapidement. Une minute plus tard, je me retrouve sur le lit.

  • Bienvenue chers amis. Ce soir nous allons célébrer la vie et la mort. Voici ma femme, la très belle et innocente Lilya. Mais avant, réglons un petit problème.

    Il claque des doigts et dans la seconde des têtes volent accompagnés hurlements de douleur et d'agonie.

C'est ce moment que choisit Basile pour attaquer. Dans les deux camps les morts s'accumulent. Dix minutes plus tard, quelqu'un me tire vers la sortie. Deux secondes plus tard, je suis propulsée vers les corps sans vie. Basile est au sol.

Kirit : Le connais tu ?

Lilya : oui

Kirit : Est ce un prétendent ?

Lilya : Oui

Basile ne comprend pas notre conversation mais il sait que sa vie dépend de mes réponses.

Il claque les doigts et aussitôt Basile est emprisonné. Il se retrouve enchaîner au pied du lit. Kirit me soulève et me jette sur le lit. Il découvre alors je ne porte rien sous la nuisette. Sa réaction ne se fait pas attendre. Tout comme il m'a marqué, il marque Basile. Puis il mord son poignée et donne de son sang à Basile puis à moi. Il ne nous laisse aucun choix. Kirit me rejoins et se fait plus entreprenant. Cette fois il ne s'embarrasse pas de préliminaire. Il m'attache au lit laissant ses mains libres de me découvrir sous toutes les coutures. Il ne goûte plus mais dévore ma bouche, mordille ma poitrine tout en se frottant à mon entrejambe. Lasse de jouer, il me détache et m'empale sur son bâton. De douleur, je rejette ma tête vers l'arrière et me retiens de crier. A chaque coup de rein, il va plus loin et atteins mon col. Il accélère puis jouis. Il recommence dans une autre position et jouis cinq autres fois dans des positions de plus en plus acrobatique. Après avoir fini, je m'effondre sur le lit et laisse les larmes coulées. Il se dirige vers Basile, se met à côté de lui et lui dit bien fort pour que tous l'entendent : elle est mienne. Le lendemain, il est libre de partir. Tacitement ils ont conclu un accord et définit leur territoire.

Trois mois plus tard, Kirit m’envoie porter une missive à Basile à l'adresse qu'il nous a laissé. Je sens qu'on me suit mais je ne parviens pas à le situer et à m'enfuir. A l'adresse, je trouve une magnifique demeure au cœur d'une région boisée. J'y trouve Tyr et discute un peu avec elle. Elle sait que quelque chose s'est produit mais comme Basile je préfère ne rien dire. En attendant son retour, je me ballade sur la propriété. Je trouve un coin calme, m'allonge et regarde les nuages. Je finis par m'endormir.Je suis réveillée en sentant des dizaines de baisers. Je soupire de plaisir, je me crois encore dans mon rêve. Puis je sens qu'on me déshabille et me réveille. Il me faut quelques secondes pour me rappeler où je suis. Basile se fais plus entreprenant. Je tente de le repousser gentillement. En dernière tentative, je lui rappelle à qui j'appartiens.

Basile : Vraiment. Alors tu n'es pas venu pour être avec moi. Et dire que j'étais prêt à élever ton enfant.

Je suis en état de choc

Lilya (timidement) : Quel enfant.

Son regard est sans équivoque. Je palis et pleure. Il me réconforte et propose de m'enfuir avec lui. Il est prêt à renoncer à son héritage pour fuir avec moi. Ca me fais plaisir, et il le ressent. Il m'embrasse et je m'abandonne à lui. Consumée par le besoin d'oublier notre maître et notre besoin d'amour. Nous fautons. Dans les soupirs de plaisir, le sexe se fit plus brutal, exigeant voire désespéré. Kirit n'a pas besoin du rapport de son espion pour apprendre notre trahison. Nous jouissons pour la troisième fois quand je me retrouve soudainement dans d'autres bras qui me serrent. Ils me serrent tellement que l'air me manque. Je suis sur le point de perdre connaissance, quand un coup de feu retentit. J'ai juste le temps d'apercevoir Greg un fusil à lunette à la main, avant de crier de douleur. En moi deux pouvoirs se disputent un pouvoir glacial et un pouvoir chaleureux. Il semblerait que ce n'était pas un garde qui me suivait mais Greg qui me surveillait. Rongé par la culpabilité, il nous a épié. Il a assisté aux différents combats et à mon viol. Il a guetté le meilleur moment pour me délivrer. La mort étant préférable à la servitude et l'esclavage sexuel. La guerre qui fait rage en moi cesse, le pouvoir chaud s'éteint le dernier. Alertée par nos cris, Tyr accoure et nous trouve affalés sur le sol. En pleure, elle me secoue. Nue, je constate que je suis toujours en vie. Je me tourne vers Basile et tente de le réveiller sans succès. Tyr finit par confirmer mes craintes. Je pleure et me recroqueville mais Tyr n'est pas de cet avis. Elle me gifle et exige des explications. Je lui dois la vérité et lui explique. Elle comprend alors le pourquoi et le comment. D'un commun accord, on les enterre sans avertir les autorités. Je laisse à Tyr d'orner sa sépulture. Elle me donne quelques vêtements et suffisamment d'argent pour rentrer. Elle me fais ses adieux et me prie de ne plus revenir. Je comprends.

 

Je marche des heures durant et téléphone dans la première ville où j'arrive. J'appelle mon seul ami, Shawn. Incapable de faire une phrase cohérente je lui indique où je suis. Trente six heures plus tard, il est devant moi. Il pose un doigt sur ma bouche pour m'intimer le silence. Comme un grand frère il me prend en charge. Il me ramène en France et m'installe chez lui. Un mois durant il prend soin de moi, il me nourris, me fournit des habits et me couche sans que je réagisse ou ne le remercie. Un soir je me réveille et le rejoins dans son lit, prête à lui offrir mon corps. Gentillement il me repousse. Il me cale dans ses bras et embrasse mes tempes. Il prend le temps de me parler, de se livrer à moi. C'est une déclaration d'amour en soi. Grâce à lui, je réapprends à vivre et à sourire à la vie. Bien que j’accepte encore d’exécuter des missions, j'ai tourné la page. Six mois plus tard nous sommes mariés et observons l'autre côté de la rue. Dans une heure se sera l'ouverture de mon restaurant et c'est déjà la queue dehors. Heureuse, je savoure la vie dans les bras de mon mari et en caressant mon ventre arrondie.

 

 

 

 

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